mercredi 28 mars 2007

Christian Lacroix

Christian Lacroix, 56 ans, est un homme de soleil.Créateur de mode le plus novateur de son époque, il repense également les Arts de la tables, les TGV et les timbres de La Poste. Portrait d'un couturier dans l'air du temps.



Christian Lacroix, entre tradition et modernité


Attention, ce texte s'adresse exclusivement aux amoureux des couleurs féroces et éclatantes.Lacroix dessine.Lacroix compose. Lacroix imagine. Qui devinerait que derrière ce regard ténébreux se cache une un telle imagination foisonnante inspirée du Sud de son enfance? S'il ne fallait retenir qu'un couturier pour incarner les années 1980, ce serait lui.Christian Lacroix, c'est le folklore, les taureaux, l'Espagne et les gitanes; mais c'est aussi 60 points de vente en france et 1000 dans le monde. Si les célébrités du monde entiers n'ont su y résister, Larousse et Air France non-plus.

« Je suis né le 16 mai 1951 à Arles, sous le signe hautement symbolique du taureau », déclare le couturier. En fait, il est né de l'autre côté du Rhône, à Trinquetaille, mais qu'importe: il est habité par la Camargue et les ferias. Enfant, il découvre dans le grenier de ses grands-parents un trésor: des volumes reliés de la Mode Illustrée de 1860. C'est le déclic.En 1971, Lacroix fait ses premiers pas dans le monde de la mode chez Hermès.C'est la même année qu'il rédige un mémoire prémonitoire sur « Le costume à travers la peinture au XVIIème siècle » et qu'il rencontre Françoise. Derrière chaque grand homme se cache une femme: grâce à elle, celui qui se destinait à être conservateur de musée se lance dans la Haute Couture aux côtés de Jean Patou.Saisons après saisons, le couturier va éblouir les podiums dans une débauche de couleurs et d'extravagance. Son travail est récompensé en 1986 par un premier Dé d'Or. L'année suivante, un award du créateur le plus influent lui est décerné à New York.C'est avec le soutient financier du groupe LVMH (NB: Louis Vuitton Moët Henessy dirigé par Bernard Arnault) que la Maison Christian Lacroix voit le jour en 1987.La première depuis Yves Saint Laurent en 1962.

« Mon métier, c'est d'être un peu visionnaire et de raconter une histoire autour d'une image », déclare-t-il.De Don Juan à Phèdre, Lacroix réalise avec audace et démesure les costumes d'un nombre impressionnant d'opéras et de pièces de théâtre. Non content d'être l'un des
couturiers les plus célèbres de la planète, il s'illustre dès 1995 dans le milieu du design en lançant des lignes de linge de maison, d'orfèvrerie et de porcelaine. Après avoir rhabillé le Petit Larousse en 2004 et l'intérieur d'un hôtel du Marais, Lacroix repense les uniformes et l'urbanisme.De Paris à Tokyo, les employés d' Air France exhibent le chic français.Plus terre à terre, la ville de Montpellier le sollicite pour imaginer le nouveau tramway prévu pour 2010.Ce qu'il cherche, c'est finalement « designer le monde sous toutes ses facettes ».


Ce que fait l'enfant d'Arles, c'est par passion: amour de la beauté, du baroque et du métissage: « Il n'y a aucun aspect financier dans mes choix. Je n'ai qu'une chose à dire, mais cette chose évolue sans cesse », clame le couturier qui a su remettre au goût du jour les techniques artisanales ancestrales.Parce que l'avenir est fait des éléments revisités du passé, les savoirs-faire doivent impérativement être préservés.Même la journaliste mondaine Julie Baumgold reste le souffle coupé: «la dernière fois que l'on nous a donné à voir des robes d'une telle virtuosité et d'un luxe aussi parfait c'était probablement au 17ème siècle ». « Magnifique », « Bouleversant », les bravos sont unanimes.


« La différence est la clé de tout »


L'artiste sait mêler esthétique et utilité en s'inspirant de l'espace, du temps et du monde de l'imaginaire.Même si de nos jours la mode se fait plus frileuse, Lacroix continue de croire que la « différence est la clé de tout ».Pour lui, bien des choses sont à revoir dans l'univers du luxe.Rachetée récemment par Falic Group à cause de résultats jugés trop insuffisants, la maison Christian Lacroix cherche à se différencier d'une image trop élitiste de la mode: « Rien ne va changer », déclare Geoffroy De la Bourdonnaye, PDG du groupe. Alchimiste des temps modernes, Lacroix continuera à donner des couleurs à une époque qui souvent en manque....


Eva P










Collection printemps-été 2007

mardi 27 mars 2007

La Griffe Lyonnaise

L’événement "La Griffe Lyonnaise", créé par la Ville de Lyon et le Grand Lyon, a pour objectif de récompenser 11 créateurs et professionnels lyonnais talentueux, contribuant par leur génie créatif à l’image de marque de Lyon.


Six secteurs d’excellence ont été choisis :


la mode, les accessoires
le design / décoration
l’artisanat d’art
la gastronomie
la communication visuelle et le graphisme
le multimédia

Les talents identifiés dans chaque catégorie ont été présentés à un jury d’experts.



Le jury, composé de 15 personnes et présidé par Yves Delorme, créateur de l’univers Yves Delorme, a remis le 11 décembre 2006 une Griffe par catégorie.
Ont aussi été attribuées :

- trois Griffes "Jeune talent" choisies parmi l’ensemble des catégories,
- une Griffe d’Honneur Ville de Lyon,
- une Griffe d’Or,
- la Griffe du Public







  • Philippe TOURNAIRE dans la catégorie Mode-Accessoires

  • Rodolphe LAVENIR - Lyon Manufacture Passementerie dans la catégorie Artisanat d’Art

  • Pierre DUBOIS et Aimé-Cécile NOURY - LES HERITIERS dans la catégorie Design-Décoration

  • Philippe JOCTEUR - Le Boulanger de l’île Barbe dans la catégorie Gastronomie

  • Caroline BRIEL - Photographe dans la catégorie Communication visuelle et Graphisme

  • Uktu KAPLAN et Damien BRIATTE - LES TANUKIS dans la catégorie Multimédia

  • Magali et Martin SCHMIED - Restaurant MAGALI ET MARTIN ; Griffe "Jeunes talents"

  • Christophe CHELMIS - Collectif KOLLE BOLLE ; Griffe "Jeunes talents"

  • Géraldine VARICHON - LA PISCINE ; Griffe "Jeunes talents"

  • Jean-Jacques et Philippe BERNACHON - BERNACHON CHOCOLATS ; Griffe d’Honneur

  • Alain SCHIMEL - ZILLI ; Griffe d’Or

  • Véra PILO ; Griffe du Public



En récompensant annuellement ses talents, la Griffe Lyonnaise est un hommage à tous les créateurs, industriels ou artisanaux, patrimoniaux ou nouveaux, émergeants ou confirmés, qui sont au cœur des enjeux culturels et économiques de notre agglomération.

Lyon Vision Mode





Lancé en septembre 2003 par le Grand Lyon, Lyon Vision Mode est la marque de fabrique de la mode Lyonnaise. Plus qu’un label, Lyon Vision Mode est une véritable stratégie économique qui vise à valoriser et à soutenir la création lyonnaise.

Héritière d'une tradition liée au textile, à la bijouterie et à la chimie, Lyon a su développer un tissu créatif et industriel diversifié ainsi qu'un potentiel dans la recherche et la formation. Avec Lyon Vision Mode, le Grand Lyon affiche sa volonté de fédérer les énergies, d'encourager les échanges entre acteurs de la mode, de mettre en valeur les métiers, les savoir-faire et les richesses pour imposer Lyon et sa région comme métropole européenne.









Lyon Vision Mode permet ainsi la création, le développement et la pérennité de grandes actions, comme le salon Lyon Mode City, Print’Or, le Marché de la mode Vintage, la Griffe Lyonnaise, le Comité Bellecour, le Village des Créateurs… à destination aussi bien des professionnels que du grand public



Lyon Vision Mode (LVM) remplit plusieurs missions en partenariat étroit avec les professionnels :


  • LVM soutient les secteurs du textile, de l’habillement, de la bijouterie, du design, de la cosmétologie, de l’ameublement et du cuir

  • LVM renforce aujourd’hui son positionnement sur l’innovation par le développement des industries créatives

  • LVM valorise le monde de la création sur Lyon et son agglomération à travers des événements professionnels ou grand public : salons Lyon Mode City, Print’Or, Marché de la Mode Vintage, Marché des Soies, la Griffe Lyonnaise…

  • LVM favorise les rencontres de tous les univers et accompagne les projets, les acteurs et les initiatives des créatifs entreprenants et des entrepreneurs créatifs

Avec près de 17 000 personnes employées dans le secteur de la mode et de la création, Lyon réalise un chiffre d’affaires supérieur à 3,235 milliards d’euros. Axé sur le haut de gamme et la technologie, les entreprises de l’agglomération ont ainsi renforcé les 3 pôles d’excellence que sont le textile, l’habillement et la bijouterie.

samedi 24 mars 2007

Luz



Prénom: Lucie

Surnom: La Luz

Date de naissance: 01/06/1986

Signe particulier: Calme et posée, en plus d'être fine psychologue, elle lit dans les pensées!

Evita


prénom: Eva

surnom: Evita

date de naissance: 31/01/1986

signe particulier: passionnée de mode et de danse...ne connaît pas la définition du mot "calme"

Son Myspace

vendredi 23 mars 2007

Yves Saint Laurent

Il est remarqué en 1955 par le couturier Christian Dior qui l'emploie comme assistant modéliste.
En
1957, il est âgé de 21 ans à peine lorsque Christian Dior décède. Il lui succède à la tête de la maison Dior où il connaît le succès avec la présentation de sa première collection " Trapèze ". L'homme d'affaires Pierre Bergé entreprend de gérer sa carrière à partir de 1958 mais est mobilisé sous les drapeaux. A son retour, Marc Bohan à pris sa place au près de son ami.


En 1961 Pierre Bergé convint le milliardaire américain J.Marck Robison d'apporter les quelques milliards de Francs nécessaires à la création de la " maison de couture Yves Saint-Laurent " dont il devient le dirigeant financier, compagnon et mentor d'Yves Saint-Laurent. Puis ils s'attellent à racheter dollar après dollar leur société.


Yves Saint-Laurent crée sa première collection en 1962. En 1966, il créera le premier smoking, pour le défilé Haute Couture de l'été 1966. Il sera alors présenté dans chacune de ses collections devenant ainsi selon les termes du couturier " le label " (Yves Saint Laurent).
En
1966 ils inventent Saint Laurent Rive gauche, le prêt-à-porter féminin de luxe, selon la formule suivante : modèles dessinés par le créateur, réalisés par un industriel extérieur, et diffusés dans un réseau de boutiques franchisés. Ils se lancent en 1969 dans des collections masculines.


Yves Saint Laurent dessine également des costumes et des décors de théâtre et de cinéma pour les pièces de Cyrano de Bergerac en 1959, ou Le mariage de Figaro ou pour des films tels que La Panthère Rose en 1963 et Stavisky en 1974.
En
1985 le 12 mars, François Mitterrand, Président de la République, (qu'ils soutiennent politiquement) lui remet les insignes de chevalier de la légion d'honneur, au palais de l'Elysée
.
En
1990, une collection intitulée " Hommages " est réalisée avec des célébrités comme Zizi Jeanmaire, Marcel Proust ou encore son porte bonheur Catherine Deneuve
.

Collection printemps été 2007

En
1998, la maison YSL est achetée par François Pinault, déjà principal actionnaire de Gucci qui impose ses nouvelles règles de gestion, de marketing et de profits et impose également le nouveau styliste créateur américain et directeur artistique de Gucci, Tom Ford
pour la partie " Prêt à porter Rive Gauche ".


En
2001 Yves Saint Laurent est décoré de l'ordre de commandeur de la Légion d'honneur par le président de la République Jacques Chirac.


Le 7 janvier 2002 Yves Saint-Laurent fait ses adieux à la haute couture à l'âge de 66 ans : « J'ai choisi aujourd'hui de dire adieu à ce métier que j'ai tant aimé ». Le 23 janvier de cette même année, il fêtera les quarante ans de sa prestigieuse maison de couture.
Tom Ford lui succède à la tête de la maison Yves Saint-Laurent puis Stefano Pilati à partir de 2004.


Yves Saint-Laurent crée avec son compagnon Pierre Bergé alors 5 avenue Marceau dans le 16e arrondissement de Paris, la Fondation Pierre Bergé Yves Saint-Laurent de mécénat et de gestion d'une collection musée exceptionnelle de 5 000 vêtements et 15 000 objets pour retracer toute l'histoire de la maison de haute couture " Yves Saint-Laurent ". (Fondation Pierre Bergé Yves Saint-Laurent)

biographie extraite de wikipédia


Le Site Yves Saint Laurent

Christian Dior

Né en 1905 à Granville (Manche) au cœur d’une famille d’industriels avisés inventeurs de la très connue marque de lessive « Saint-Marc », Christian Dior grandit dans une ambiance très Belle-Époque. Apparemment, il est tout de suite attiré par la musique, le dessin et la confection de déguisements. Une anecdote raconte qu'en 1919, lors d’une kermesse en Normandie, une chiromancienne lui prédit que « les femmes vous seront bénéfiques, et c’est par elles que vous réussirez ».

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, il rejoint Paris où il se lie d’amitié avec quelques artistes des Années Folles, et notamment avec le poète Max Jacob et Jean Cocteau. Sa mère veut qu'il suive une carrière diplomatique, et Christian Dior s'inscrit à l’Ecole des Sciences Politiques, qu’il quitte en 1926 sans le moindre diplôme.





Il ouvre alors une galerie d'art dans laquelle il expose des toiles de Picasso, Matisse ou encore Dali. Mais la crise des années 1930 met fin à cette aventure. En 1931, sa mère décède et son père, victime de mauvaises spéculations, est ruiné. La villa de Granville, aujourd’hui transformée en musée, est vendue à la municipalité. Et il doit abandonner sa galerie d’art pour cause de tuberculose.



Durant 10 années de traversée du désert, Christian Dior vit de la générosité de ses amis et de la vente de quelques tableaux. Il vend ses premiers croquis de chapeaux et de robes après sont retour du service militaire, en 1935, puis est embauché comme illustrateur par le Figaro Illustré.



Mais soutenu par quelques amis artistes, il crée, comme lors de son enfance, des costumes pour le cinéma et le théâtre, et ce avec beaucoup de goût et de talent. Il fait également le siège des grandes maisons de l'époque, et parvient à vendre certains de ses croquis à Nina Ricci, Balenciaga ou encore Claude Saint-Cyr. Apparemment, il aurait réussi à approcher Elsa Schiaparelli, installée depuis 1935 au 21, place Vendôme.

En 1938, il est engagé par le suisse Robert Piguet en tant que modéliste et signe d’entrée trois collections. Le tailleur en pied-de-poule noir et blanc est son premier best-seller. On commence à parler de lui lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate. Il passe alors un an sous les drapeaux, puis, démobilisé, il rejoint son père et sa plus jeune sœur dans le sud de la France.


Il ne revient à Paris qu'en 1941, et entre chez Lucien Lelong, une des plus grandes maisons de couture parisienne.


Quatre ans plus tard, il fait la connaissance de Marcel Boussac, le roi du coton, qui croit immédiatement en son talent. Superstitieux, Dior, toujours selon la légende, se tourne vers une cartomancienne, qui s’exclame alors « Acceptez, acceptez. Vous devez créer la maison Christian Dior. Quelles que soient les conditions de départ. ». Boussac investit 60 millions de francs et lui accorde tout : une maison à son nom, au 30, avenue Montaigne. Il se lance ainsi dans la mode et de la haute couture. Marcel Boussac, prince du tissu, avait bien choisi son poulain : de trois mètres pour faire une robe auparavant, il en faut tout à coup 20 pour faire une robe Christian Dior.


En février 1947, Christian Dior enflamme littéralement la mode d’après-guerre avec son premier défilé, fruit d'un intense travail de collaboration avec son équipe, dont Pierre Cardin en est le premier tailleur. C’est la naissance d’une nouvelle femme, d’une conception radicalement avant-gardiste : taille cintrée, poitrine haute et ronde, épaules étroites, jambes découvertes jusqu’à 30 cm au-dessus du sol.



Dior est particulièrement connu pour le style « New Look » en 1947. L’expression « New Look » est l’œuvre de Carmel Snow, rédactrice en chef du Harper's Bazaar, qui en voyant les nouveaux modèles de Dior s’exclama : « Dear Christian, your dresses have such a new look ! » (Cher Christian, vos robes ont un tel nouveau genre !). Au lendemain immédiat de l’Occupation, Christian Dior rend à la couture sa part de rêve, et met la femme au centre de toutes les attentions. Il leur redonne le goût de plaire, de suggérer le désir. Les notions et les imageries liées au luxe reviennent sur le devant de la scène après une longue période d’insécurité, de terreur et d’angoisse.



Il n’hésite pas à se démoder lui-même pour surprendre, notamment avec sa ligne « haricot vert » où il efface les volutes des collections précédentes. Dans les années 1950, il libère la taille des femmes avec Ligne H.


Sur les conseils d’un ami d’enfance, il lance, en même temps que sa maison de couture et sa première collection, une société de parfum. La première fragrance s'appelle Miss Dior. Pour lui, le parfum est « est le complément indispensable de la personnalité féminine, c’est le finishing touch d'une robe. ».





Visionnaire, il part pour les États-Unis à la conquête de ce marché en plein boom dès 1948, soit moins d'un an après le lancement de sa première collection. Il instaure une politique active de diffusion de son nom et de concession de licence. Avec l’aide précieuse de Jacques Rouët, son directeur financier bientôt président de la société, il pose les fondations d'un véritable empire. Il institutionnalise la licence et le dépôt de marque en louant son nom pour griffer des articles fabriqués en gros par des industriels qui lui reversent des royalties. Il ouvre des bureaux de relations publiques à travers le monde, organise des défilés à l'échelle planétaire, il met les radios dans le coup, etc. Il est le couturier des stars. En 1957, sa maison assure plus de la moitié des exportations de la couture française, et Time Magazine le consacre à sa Une.
En onze ans, son activité s'étend dans quinze pays et assure l’emploi de plus de deux mille personnes.
En octobre
1957, il est foudroyé en Italie, où il y séjournait quelques jours pour se remettre en forme.






D’aucuns diront qu’il a été rappelé par Dieu pour rhabiller les anges.


Biographie extraite de wikipédia


Le Site de la Maison Dior





Thierry Mugler

En 1973, Thierry Mugler réalise sa première ligne de vêtements, citadine et sophistiquée, « Café de Paris ». Il rend hommage à la « Parisienne en petite robe noire » et relance, à sa façon, le tailleur et le trench. En 1974, à contre-courant d'une mode folklorique et déstructurée, il crée sa propre griffe, revendiquant l'élégance féminine. Avec une coupe révolutionnaire, il initie alors une nouvelle silhouette, fortement stylisée : anatomique, graphique et sublimant la féminité des corps. Visionnaire, Thierry Mugler innove dans les formes autant que dans les matières. Il réinvente la séduction et est qualifié de « créateur de choc » par la presse. La mode est alors pour lui une mise en scène du quotidien où la femme se révèle. Jouant avec le cuir, le métal, le PVC, etc. il sculpte et crée une femme libérée, forte, conquérante et sensuelle.

En 1978, Thierry Mugler retravaille le classique masculin et lui donne un style résolument moderne : fonctionnel, élancé, anatomique.


À l’invitation de la Chambre Syndicale de La Haute couture, il réalise sa première collection de haute couture en 1992. Chaque modèle y est pensé comme une œuvre d’art. Ses défilés sont conçus comme de véritables spectacles dont il est le concepteur et metteur en scène. Mannequins et artistes y côtoient célébrités et personnages inattendus dans des univers multiples : Le Zénith (1984 : 6000 spectateurs viennent célébrer les 10 ans de la marque), le Cirque d'hiver de Paris (1995), etc. Il fait alors partie des Créateurs des années 1990 qui hissent la mode au rang d’art visuel, de show business.


Tout au long de ces années, il se passionne pour la photo et publie son premier livre en 1988, « Thierry Mugler Photographe », suivi en 1999 d’une monographie, « Fashion Fetish Fantasy ». Son domaine d’expression : la mise en scène de personnages dans des univers démesurés.
Metteur en scène de l’extraordinaire, il est également réalisateur de courts métrages, de films publicitaires et de clips vidéo. Il crée des costumes pour des comédies musicales, des concerts, des opéras et le théâtre comme Macbeth pour la Comédie-Française. Il travaille notamment avec des artistes tels que Mylène Farmer, Robert Altman et George Michael.


1992, un nouveau territoire d’expression : la naissance d’Angel, premier parfum de Thierry Mugler. Il se fait aussi photographe exclusif des visuels institutionnels de Thierry Mugler Parfums.





2000, Thierry Mugler s'éloigne du monde de la mode pour d’autres univers. Plus que jamais, il s’attache à la création des parfums. Artiste polyvalent, il collabore avec le prestigieux Cirque du Soleil en 2003. Il crée à la fois des costumes et l'identité de personnages de « Zumanity ». Mettant en scène l’un des tableaux du spectacle, il participe à une nouvelle ère du cirque : « le cabaret érotique ».


biographie extraite de wikipédia

jeudi 22 mars 2007

United Color Of Benetton






L'histoire de la publicité Benetton ressemble beaucoup à celle de son entreprise
En 1972,Benetton confie la communication de sa marque à l'agence Eldorado ( prestigieuse enseigne qui s'est également occupé des Galeries Lafayette), qui mise presque exclusivement sur l'affichage.



Dix ans plus tard, le photographe Oliviero Toscani (né en 1942 à Milan en Italie) de l'agence Eldorado commence son travail en collaboration avec Benetton, et rapidement la marque acquiert une grande notoriété. Benetton s'approprie le territoire de la multiracialité deux ans avant que le thème soit à la mode. Bruno Suter, responsable chez Eldorado, déclare



" Rien ne ressemble plus à une photo de mode qu'une autre photo de mode. On y montre de beaux mannequins et puis voilà. Pour Benetton, on est parti des couleurs. Par définition, Benetton, ce sont les couleurs. Pour faire passer l'idée des couleurs, on montrait un groupe, avec des gens de couleurs différentes. C'était tellement formidable, tellement enrichissant de montrer les produits de façon aussi nouvelle et aussi simple. "






Les visuels évoluent, des groupes on passe aux couples pour mieux montrer les produits, mêmes si ceux-ci ne sont pas ménagés : deux petites filles dans un même pull, les dégradés sont montrés par la superposition de cinq pulls...D'autres affiches montrent deux petits noirs qui s'embrassent, avec sur les joues et dans les cheveux de petits drapeaux américains et URSS " United Colors Of Benetton ".Suite à la visite d'un responsable de l'U.N.E.S.C.O. qui avait déclaré " ce sont les United Colors ici ! ", Benetton adopte immédiatement le nom et son nom devient une expression française à lui seul.La communication du groupe passe aussi par le sponsoring sportif : une équipe de rugby (1978), de basket (1981), de volley (1987) et une écurie de Formule 1.


Au fur et à mesure, Le produit disparaît, laissant place au message : toutes les couleurs se valent parce que tous les hommes sont égaux. Les produits ne sont même plus représentés et les campagnes engendrent des scandales comme celle de 1992 où un curé embrasse une nonne, femme noire allaitant un bébé blanc…


Toscani joue plus que jamais sur le registre de l'évocation d'une dualité, cette " ligne de partage entre deux eaux " : guerre/paix, flirt/coït, beauté/pollution... Ces affiches apportent une dimension éthique, mais n'impose pas la morale, le message est ambivalent et libre à nous de répondre aux questions qu'elles soulèvent.







Luciano Benetton :" La pub n'est pas faite pour vendre plus. Il s'agit de pub institutionnelle réalisée pour communiquer les valeurs de l'entreprise. (...) Nous avons besoin d'une image unique qui puisse passer de la même façon dans le monde entier. "







Oliviero Toscani de renchérir " Je ne suis pas là pour vendre des pull-overs, mais pour promouvoir une image "... La publicité Benetton attire l'attention du public sur des thèmes universels comme l'intégration raciale, la protection de l'environnement, le sida...





Aubade






C'est depuis 1992 qu'elles nous assénent leurs leçons de séduction comme autant de coups au cœur.Durant ces premières années de campagne, au cours desquels les ventes d'Aubade ont suivit les courbes vertigineuses de leurs divas, le chiffre d'affaires est passé de 90 à 260 millions de francs français en 2000 (près de 40 millions d'euros).

"Simuler la timidité", "Poser le piège et attendre", "Placer quelques obstacles sur son chemin"… Qui n'a pas en mémoire l'une des séduisantes "leçons" d'Aubade ? Un succès qui dure, pour une campagne maintenant rentrée dans l'histoire de la publicité.

A cause du caractère "mécanique" du comportement de l'homme, attiré par les belles femmes, les célèbres "leçons" d'Aubade ont provoqué des accidents de la route ! Le discours de cette marque était clair : infliger des désirs et offrir une seule et unique solution. Il ne s'agit pas de "comment faire pour séduire une femme aussi belle que celle qui fait la pub pour Aubade", mais "si vous voulez que votre femme soit aussi belle que les femmes sur les affiches, achetez des dessous Aubade". Et pour les femmes, le même message un peu changé: "si vous voulez rendre vos maris fous, parce que vous le savez bien, ces images les rendent fous, achetez Aubade".





Le concept des "Leçons" a été imaginé par Eric Flimon de l'agence "Colette et Flimon", inconnue à l'époque.Sa mission : faire parler de la marque pour booster des ventes qui s'essoufflaient. Il y est parvenu, grâce à une idée simple : permettre aux femmes de s'identifier à des mannequins au corps magnifique dont le visage reste masqué. Ajoutez à cela un zeste d'humour, et vous obtenez une campagne choc.

Avantage : elle plaît autant à la gente féminine que masculine… au sein de laquelle on trouve quand même les premiers prescripteurs ! Une étude de l'institut Ipsos a même démontré que les affiches d'Aubade avaient deux fois plus d'impact que celles des concurrents. Et cela sans campagne télé et avec un budget plutôt faible : 20 millions de francs français (3,05 millions d'euros) en 2000, contre une trentaine de millions pour les géants du secteur.



En plus de dix ans, la campagne n'a pas beaucoup changé : le noir et blanc, le cadrage et l'humour sont autant de codes établis depuis le début. "Et si l'on veut préserver l'esprit de la campagne, on ne peut toucher à aucun de ces trois points. C'est tout ou rien : le jour où l'on voudra évoluer, il faudra passer à une idée complètement différente", explique Françoise Barthélémy, responsable commerciale de Carlin, l'agence d'Aubade depuis 1994. Les seules modifications que la marque s'autorise passent par les photographes (Bernard Matussière au tout début, puis Hervé Bruhat, Hervé Lewis et finalement Michel Perez) :


"La campagne a commencé dans un style rigide très Studio Harcourt. Le corps était statufié et inaccessible, précise Françoise Barthélémy. Et au fil des changements de photographes, le cadre est devenu plus rond, le mouvement et l'émotion sont entrés dans l'image".


Les messieurs à l'œil aiguisé auront peut-être repéré l'un des rares autres changements autorisés : les mannequins. Difficile de trouver la perle rare qui puisse poser à la fois pour le haut avec une poitrine généreuse, et pour le bas avec des formes parfaites. Parmi la quinzaine de jeunes femmes photographiées depuis le début de la campagne, seulement deux perles rares. D'abord, Vanessa Demouy. La comédienne a posé pour les leçons 5 à 12. Mais la collaboration a pris fin lorsque, rattrapée par la célébrité, elle voulut quadrupler ses tarifs ; la seconde perle rare apparaît. "C'est le photographe Hervé Lewis qui nous l'a présentée", confie Françoise Barthélémy. "Nous avons fait toutes les dernières Leçons avec elle. Sophie est une jeune étudiante de Montpellier ".

Le Site Aubade

Le Village des Jeunes Créateurs




Créé en 2001, le Village des Créateurs est une association d'aide au développement économique et à la promotion des jeunes créateurs de mode constitués en entreprise depuis moins de un an. Il est situé au coeur de la ville de Lyon, sur les pentes de la Croix-Rousse.


Ville européenne au carrefour des cultures, Lyon accueille depuis longtemps les passionnés de Mode. Elle bénéficie d’une industrie porteuse d’innovations (textile, ennoblissement, habillement, bijouterie…) et d’un vivier de jeunes créateurs.




La ville a aujourd’hui une reconnaissance nationale et internationale de son savoir-faire et de sa créativité.



Le Village est articulé autour d'une large traboule totalement rénovée: le Passage Thiaffait.






Il créé des liens privilégiés entre tous les professionnels du textile et de l'habillement. Il facilite le développement économique des jeunes entreprises de mode.
La phase de lancement et de développement du Village a pris fin en 2003.



Le Village est une pépinière d’entreprise sur la mode au sens large (stylisme, design, photographie de mode, bureau de recherche en stylisme, boite de design et couleur). Il accueille, depuis le mois de juillet 2004, huit jeunes entreprises de modes, mais il peut en accueillir jusqu’à dix.Il s’agit d’un lieu permettant uniquement de lancer la carrière professionnelle de jeunes créateurs. Le principe est que chaque jeune créateur installé au Village ne peut y rester que pour une durée de trois ans. Pour cela, le village loue les ateliers aux jeunes à un prix progressif (Compris entre 380 et 400€ pour 40m2).



Les ateliers sont avant tout des ateliers de production mais peuvent également faire boutique !Installé à l’entrée du Passage Thiaffait, le show room d’une superficie de 60 m2, permet aux jeunes créateurs de présenter leurs collections. Il est aussi un lieu d’expositions autour de la mode et de la création ouvertes sur les cultures internationales
Parallèlement,une trentaine d'entreprises de la région Rhône-Alpes sont également soutenues « hors les murs ».




D’autre part, le Village a créé une boutique "Tube à Essai" qui est géré par quinze étudiants en mode (de l’Ecole de Lyon). Ces étudiants doivent repérer des jeunes designers et autres créateurs de vêtements afin de les installer dans la boutique et d’inviter les professionnels de la mode de Lyon à les découvrir.











Depuis 2004, le Village à lancé un "Trophée des Nouvelles Entreprises de Mode et Textiles".Cette manifestation vise à recueillir, sélectionner et soutenir des projets d’entreprises dans les domaines de la mode, du textile, des technologies et services appliqués à ces métiers. Elle n’est pas exclusivement réservée aux jeunes de Lyon mais à toute personne physique résidant dans l’Union Européenne. Les Lauréats de ce Trophée se partage une aide financière de 10 000€ et deux lauréats bénéficient de l’accueil pendant une année au sein du Village des Créateurs du Passage Thiaffait. Les projets des deux lauréats seront positionnés sur la mode et le textile. Les créateurs lauréats bénéficieront de la prise en charge des loyers, de l’accès aux services du Passage Thiaffait.









Aujourd’hui, le village des Créateurs apparaît comme un passage presque obligé pour qu’un jeune créateur puisse franchir le cap professionnel.



Outre l’incroyable réseau de parrainage mis en place avec les plus grands, le Village propose quantité de services et moyens mis à disposition des jeunes créateurs : outils technologiques, salles de réunions, « coaching » économique et mode, tables rondes et formations, réseau professionnel et presse, actions commerciales….





mercredi 21 mars 2007

Défilé des différents métiers



Il existe un grand nombre de métiers dans le secteur de la mode. Parfois peu connues par le grand public, leurs importances reste majeure.Un patchwork des différents métiers en relation avec la communication et le marketing vous est ici présenté avec le profil recquis par chaque profession.



Responsable relations presse

Les principales Missions sont :


-Contacts presse, Relances, rendez-vous avec les journalistes Participation à l’organisation d’événements selon l’actualité des marques.
-Achat des magazines, pige, analyse de la concurrence.
-Préparation des shoppings avec la Consultante Communication et retours de shoppings.
-Relances service shopping Aide à l’organisation des portes ouvertes (novembre et avril).
-Présence pendant les portes ouvertes (350 journalistes).
-Aide aux lancements presse et participation et présence lors des lancements et des salons (de 1 à 3 lancements par mois à l’agence).
-En charge des coursiersEn charge des books (supervision).
-En charge des envois presse avec la Consultante Communication / organisation et supervision.
-Estimation rédactionnelle sous brief et contrôle de la Consultante Communication.
-Point hebdomadaire des contacts avec la Consultante Communication.

Chargé de communication

Responsabilités


Techniques : conçoit et met en oeuvre tout moyen, action lié à l’événement : salons, forums, colloques, conférence, expositions, séminaires, conventions.

Budgétaires : propose et suit le budget lié à l’événement.

Humaines : développe et assure un bon relationnel "client", encadre une équipe.

Qualités requises

-Capacités rédactionnelles
-Aisance relationnelles
-Sens de l’écoute, du dialogue
-Sens de la gestion, et de l’organisation
-Imagination, créativité
-Disponibilité, rapidité
-Polyvalence, autonomie
-Compétences techniques (bureautique, PAO, éditing, vidéo,web)



Journaliste de mode

Jadis les défilés étaient présentés dans les salons feutrés et confidentiels des maisons de couture devant quelques rares élus ; aujourd’hui ce sont des centaines de caméras et de reporters qui affluent du monde entier.




Ce besoin de transparence explique que les journalistes de mode aient pour mission de faire parler des collections le plus rapidement possible. Il n’est pas faux de dire qu’à chaque saison les journalistes de mode s’enflamment pour de nouveaux stylistes, chaque chroniqueuse ayant ses propres " chouchous " parmi les créateurs (les journalistes de Elle paraissent transcendées par la boutique Chloé à Paris).

Le rôle de la presse est ambigu. Elle s’enthousiasme fréquemment pour ce qui n’est bien souvent qu’un effet de podium et abandonne bien vite ceux qui ont le malheur de ne plus plaire ou de ne plus divertir. N'oublions pas qu'ils mentionnent aussi et surtout les PERSONNES à la mode, sous le pretexte de leur style vestimentaire (Paris Hilton, que nous exécrons particulièrement).Le journalisme de mode est cependant indispensable au bon fonctionnement de l’industrie Il permet d’orienter les projecteurs vers de jeunes talents tout en forçant les plus anciens à se renouveler et à innover constamment. C’est d’ailleurs bien souvent sous la plume des journalistes que naissent, aux yeux d’un large public, les modes et les tendances.

Clin d'oeil: Le diable s'habille en Prada ou les Dents de la Mode?



Responsable marketing


Description du poste : Au sein de la cellule de Marketing du groupe LOFT et rattaché au directeur Marketing et commercial, le responsable marketing prend en charge l’intégralité de la mise en place et de la gestion des programmes de fidélité et du service client de la marque.

Dans ce cadre, il est :


·Responsable de la gestion de l’animation des différents programmes de fidélité : Gestion des mailings et des e-mailings récurrents mensuels (carte de fidélité, offres anniversaires, chèques fidélité ) liés à ces 2 programmes .
-Suivi logistique avec les sociétés de saisie de support cartes, les agences, les routeurs, les imprimeurs.

-Gestion des problématiques clients, résolutions de problèmes, conseils.
-Gestion du ciblage, du suivi et du reporting de ces actions ainsi que de la mise à jour de la base de donnéeso Gestion des stocks.
-Développement des outils destinés aux responsables de magasins et aux équipes de vente pour une meilleure connaissance des programmes.
-Réflexion autour des problématiques clients : Ciblage, adéquation du message, logistique
-Etudes relatives aux programmes de fidélité.
-En charge du service client.

Le directeur artistique

Le rôle du directeur artistique est primordial. C'est lui qui, avec l'équipe de création, met en forme le produit publicitaire, à partir de la stratégie de communication fournie par le service commercial. Sa mission est alors triple:



Pour la conception, il doit chercher des idées visuelles de la campagne en fonction du support choisi (TV, radio, affiches, magazines...).Il échange à ce moment beaucoup avec le concepteur-rédacteur qui l'aide à articuler le visuel et les textes.Une fois le projet concrétisé, il est étudié par le service commercial avant d'être soumis au client.


Lors de la négociation, c'est le directeur qui présente le projet avec le service commercial. Il doit alors trouverl'argumentation la plus percutante pour convaincre le client de l'efficacité de son projet.

responsable showroom

Au sein de l' équipe showroom d'une marque,le responsable show room prend part à l'organisation du showroom, étiquetage, aide à la mise en place des thématiques de collections, participe au merchandising, aide au rangement du showroom pour les commerciaux pendant les marchés.

Profil : Autonome, mature, dynamique , il doit faire preuve d'initiatives et être doté d'un bon relationnel.



Sous la responsabilité du Directeur de Collections, il doit prendre en charge le développement de la collection maille femme. A partir d'une analyse de marché (historique, concurrence, tendances, besoins magasins...) il définit le plan de collection. Il oriente et valide les thèmes, le choix des matières et les options créatives (formes et couleurs) proposées par les stylistes à qui il donne l'impulsion. Avec son équipe il suit et valide les étapes du développement produit (lancement des études, choix des fournisseurs, mise au point, échantillonnage...).

Visual Merchandiser

Il a pour mission de :



-optimiser l'espace et les rayonnages au sein de différentes boutiques

-concevoir les modules merchandising efficaces en respectant l'identité des collections renouvelées mensuellement. éditer des statistiques, analyser et anticiper pour être performant sur les rotations des stocks. Il est en relation avec les responsables des magasins: une bonne communication est essentielle entre eux.



- en charge de la mise en scène des espaces de vente : la conception de la boutique et la réalisation finale en accord avec le département de l'identité visuelle.

- Il participe à la sélection des matériaux, couleurs, mobiliers et sourcing fournisseurs et négocie les budgets.

-Il assure la coordination des travaux et est l'interface entre les différents corps de métiers et la Direction Commerciale

-Il travaille sur sur une thématique répondant aux directives de la stratégie de communication et de développement en accord avec votre Direction Commerciale.

- rédiger les notes de services, books d’implantations à destination des magasins,

- gérer les rétro plannings des ouvertures magasins (commandes mobilier, coordination des différents intervenants, …)

- réaliser et suivre les diverses taches administratives (suivi budget, planning équipe, suivi des commandes fournisseurs / PLV et décor vitrines)

- participer aux mises en place magasins (displays, vitrines, ouvertures nouveau magasins)


Le visual merchandiser a également une bonne sensibilité produit et une réelle aisance informatique : PowerPoint, World et Excel obligatoire. La connaissance de photoshop et/ou d'Illustrator est un plus.Son dynamisme, sa rigueur, son sens de l'organisation et du travail en équipe seront ses meilleurs atouts.

Chef de publicité

Sa mission : Chez l’annonceur, c’est le responsable de la publicité. Le trait d’union entre la direction et l’agence de publicité. En agence, il dirige les campagnes dont il a la charge et coordonne le travail des différentes équipes. Dans un média, il gère l’espace publicitaire.

Ses fonctions : Il met en œuvre la stratégie publicitaire, gère les problèmes de promotion des ventes, de mailings, de publi-reportages, de catalogues, etc.
Il anime la force de vente, contrôle l’exécution des ordres passés par ses clients et prospecte de nouveaux clients.

Son profil : Le directeur de publicité possède une excellente organisation, un sens de la synthèse et un charisme personnel.

Son évolution : Souvent aboutissement d’expériences multiples de publicitaire, le directeur de publicité peut viser des fonctions de direction commerciale, il peut évoluer vers les directions de marketing et communication. Il a pu auparavant passer par toutes les fonctions opérationnelles en agence y compris celle « d’adjoint » ou « d’assistant » du directeur.

chef de produit/chef de marque



La mission du chef de produit relève dans un premier temps de la conception et de la mise au point de produits. Le chef de produit recherche et conçoit avec un styliste et le service achat les accessoires qui correspondent aux besoins des clients (mise au point d'une collection). Les accessoires sont des sacs, des trousses, des bijoux, du textile, des objets de décoration…



Dans un second temps, l'emploi du chef de produit se résume à l'action commerciale. Au sein de l’équipe et en collaboration avec le Directeur Commercial, il gère et anime son portefeuille de clients. En fonction de l’environnement des clients, il sélectionne, développe et vend une gamme de produits adaptée à leurs besoins.

ses missions prinicaples : participer à l’élaboration des collections, assurer le suivi de production des produits finis (approbation des coloris, mise au point des prototypes) et des livraisons.



L'emploi du chef de produit est en étroite collaboration avec le bureau commercial et le service de production. Le chef de produit se doit d'assurer la responsabilité
-du lien entre le service commercial, la production,la collection
-l'élaboration des collections
-du suivi des demandes clients en terme de développement produit et dossier technique
-du suivi de production et reporting de produits finis (approbation des coloris, mise au point des prototypes) et des livraisons
-de sourcing fournisseur et la négociation des prix, délais et qualité

Profil : De formation école d’ingénieur spécialisée dans la mode, le chef de produit se doit de posséder une expérience réussie de 2 ans au minimum en tant que chef de produit ou de formation école de commerce avec 5 ans d’expérience dans le secteur textile habillement.
De formation styliste et/ou commerciale, il est animé par la passion des produits et suit de près l'évolution des tendances.
Le chef de produit a le sens des contacts et apprécie travailler au sein d'une équipe. Organisé et autonome, il est souvent ammené à être en déplacement pour assurer le suivi des produits et des demandes.

Cet emploi nécessite une parfaite connaissance du secteur, d'excellentes qualités relationnelles et un grand sens de la négociation. La maîtrise de langues telles que l'anglais et l'espagnol est indispensable.


2) Le métier du chef de marque reste assez proche de celui du chef de produit. Il se doit principalement d'assurer:


- la préparation des séminaires commerciaux

-les présentations Power Point, des échantillons et des trousses

-l'analyse des ventes et le Brand Review.

-les éléments logistiques : avec le suivi des Stocks et les approvisionnements

-le développement Merchandising

-les Finances : avec le suivi des dépenses Marketing

-la veille concurrentielle : avec tout ce qui relève des relevés terrain et des piges presse.


Profil:
Le profil du chef de marque rejoint celui du chef de produit, avec une grande sensibilité pour l'univers de la mode, une formation économique et financière pointue et une grande polyvalence et autonomie dans le travail.